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Comment installer des ruches dans un jardin ?

Comment installer des ruches dans un jardin ?
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Vous souhaitez devenir apiculteur amateur et installer des ruches dans un jardin ? Félicitations, vous êtes sur la bonne page. D’ici quelques minutes, vous connaîtrez toutes les étapes que vous aurez à franchir pour bien débuter en apiculture. Vous apprendrez où et comment vous former. Car l’apiculture est accessible, mais peut devenir compliquée et risquée sans un apprentissage préalable. Vous comprendrez quelles sont les obligations légales à respecter. Enfin, vous prendrez connaissance des besoins matériels de l’apiculteur amateur : modèles de ruche, aménagement du rucher, extraction du miel. Et bien plus encore. Nous vous souhaitons une bonne lecture.

Sommaire

Se former dans un rucher école et en ligne

L’apiculture consiste à mettre à disposition de colonies abeilles des ruches. Mais aussi de leur apporter des soins, afin de :

  • Conserver des colonies d’abeilles en bonne santé
  • Multiplier celles-ci pour conserver ou augmenter son cheptel
  • Récolter du miel

Pour garder des colonies en bonne santé et atteindre les objectifs cités, il est important de comprendre la biologie, l’écologie et le comportement des abeilles.

Il est tout autant indispensable de connaître les parasites et les prédateurs qui menacent l’équilibre au sein des ruches. Car les frelons asiatiques et le varroa rendent la pratique de l’apiculture quelque peu technique.

Enfin, il faut aussi savoir à quel moment intervenir sur ses colonies et comment procéder. Car une colonie est fragile et les abeilles que l’on dérange tolèrent mal les mauvaises manipulations.

Pour minimiser les erreurs et limiter les risques pour soi et son entourage, il est indispensable de se former avant d’acquérir des colonies d’abeilles, et pour devenir un apiculteur amateur compétent. Car bien que les abeilles soient assez calmes, personne n’est à l’abri de leurs piqûres. Rappelons que ces insectes sont potentiellement dangereux pour soi, son entourage et son voisinage.

Se former dans un rucher école et en ligne

Des apiculteurs expérimentés vous proposent des cours pratique dans tous les ruchers écoles

Il existe heureusement de nombreuses associations et des professionnels qui proposent des formations en apiculture. Tous reçoivent les néophytes au sein de leur rucher école pour apprendre le B-A-BA du fonctionnement d’une ruche et de son ouverture, la manipulation des cadres et l’usage de l’enfumoir.

Après deux ou trois jours de stage au sein d’un rucher école, vous aurez acquis les fondamentaux pour bien débuter en apiculture.

Il est probable d’un rucher école soit situé à proximité de chez vous. Pour faciliter votre recherche, consultez l’annuaire des ruchers écoles de France, Benelux, Suisse et Canada : https://apiculture.idlwt.com/formations-apiculture-en-france-belgique-suisse-canada/

Cette formation en rucher école devra être complétée par un approfondissement sur les principes de l’apiculture et de l’écologie des abeilles. Il est possible de suivre une formation à distance, comme celle proposée par IDLWT ou d’autres écoles en ligne.

Enfin, tous les apiculteurs se doivent d’acheter des ouvrages de référence et de s’abonner à une revue d’apiculture. La lecture est un bon moyen pour rester informé sur l’actualité et sur les innovations apicoles. Les groupes d’échanges sur les réseaux sociaux peuvent être intéressants à suivre, mais beaucoup d’informations qui y circulent reposent sur des croyances et sont erronées.

Respecter la réglementation

En France, il est facile de pratiquer l’apiculture de loisir, car la réglementation est peu contraignante. Il est tout à fait possible d’installer des ruches dans son jardin. Et l’on peut aussi créer un rucher – nom que l’on donne à l’endroit où l’on place des ruches – dans un endroit surprenant, comme sur le toit d’un immeuble ou un parc en centre-ville.

Si vous habitez ou passez par Paris, rendez-vous au Jardin du Luxembourg, pour admirer son rucher école et vous rendre compte que l’apiculture urbaine est possible. D’ailleurs, 2000 ruches ont été déclarées sur la capitale française.

La réglementation apicole repose sur le Code Rural. La loi prévoit que les préfets des départements et les maires décident – par arrêté – des distances minimales à placer entre une ruche et les propriétés voisines.

Ainsi, la distance est fonction du département où vous allez installer vos ruches et parfois de la commune. Pour être certain de respecter ces distances minimales, renseignez-vous auprès de la mairie de la commune où vous allez installer vos ruches.

L’ouverture des ruches augmente le risque d’être piqué par les abeilles
L’ouverture des ruches augmente le risque d’être piqué par les abeilles

Dans certains départements, et si l’on se trouve à proximité d’une école ou d’une caserne, la distance minimale peut être portée à 100 mètres. Ce qui est contraignant, notamment en zone périurbaine. Mais le Code Rural prévoit une seconde disposition qui va donner beaucoup plus de liberté aux apiculteurs amateurs.

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En effet, les distances minimales ne s’appliquent plus, dès que vous disposez entre vos ruches et votre voisinage un écran continu d’au moins deux mètres de hauteur, comme une palissade ou une haie d’arbustes persistants.

Pour être plus tranquille, vous pouvez entourer votre rucher d’une haie qui va dépasser les deux mètres de hauteur. Cette protection permet aussi de cacher vos ruches des regards malintentionnés et de créer un microclimat favorable pour vos abeilles.

Tous les apiculteurs doivent déclarer leur activité, quel que soit le nombre de ruches et même s’ils ne vendent pas de miel. Cette déclaration se fait en ligne, depuis le site du Ministère de l’Agriculture. À la fin de votre première déclaration, vous obtiendrez votre numéro d’apiculteur, le NAPI. Cet identifiant devra être inscrit sur vos ruches ou à l’entrée de votre rucher. Chaque année – entre septembre et décembre – cette même déclaration doit être renouvelée, afin de confirmer le nombre des colonies en votre possession.

Enfin, la loi ne prévoit pas d’obligation à vous assurer pour la pratique de l’apiculture de loisir. Toutefois, vous êtes entièrement responsable des nuisances que vos animaux – vos abeilles – peuvent causer aux personnes et à leurs biens. Il est donc fortement conseillé de souscrire à une assurance. Cette protection est proposée par des syndicats d’apiculteurs et certaines revues spécialisées, comme L’Abeille de France. Mais aussi par tous les assureurs, dans le cadre de la responsabilité civile.

Le prix de l’assurance est fonction du nombre de ruches peuplées que vous gardez. Mais ce montant est seulement de quelques euros par colonie. Autant ne pas vous en priver.

Choisir le bon emplacement pour son rucher

L’emplacement de vos ruches a un impact direct sur la santé de vos abeilles. Car ces insectes sont très sensibles à la qualité de leur environnement. En effet, les butineuses rapportent du nectar et du pollen qui pourraient être contaminés par des pesticides et autres polluants. Des aliments pollués peuvent intoxiquer et tuer toute une colonie en quelques heures.

La diversité de la flore qui se trouve sur l’aire de butinage de votre colonie est tout aussi importante. Comme pour tous les animaux, la diversité de l’alimentation garantit de couvrir les besoins en nutriments et d’éviter les carences. La proximité de prairies, de forêts et de jardins est bénéfique pour vos abeilles. Par contre, il est préférable de ne pas installer vos ruches à proximité d’une zone industrielle ou au milieu des exploitations céréalières.

La dégradation de l’environnement – causée par l’industrialisation, l’agriculture intensive et l’accroissement de la population humaine – a pour conséquence la mise en danger des abeilles et de tous les insectes pollinisateurs. À cela s’ajoute l’introduction et la prolifération de prédateurs et de parasites, comme le frelon asiatique et le varroa. Ce qui explique que les colonies d’abeilles sauvages sont très rares et que le maintien des colonies domestiquées se complexifie d’année en année.

La proximité de certaines cultures - phacélie, lavande, tournesol, colza - est intéressante pour l’apiculteur
La proximité de certaines cultures – phacélie, lavande, tournesol, colza – est intéressante pour l’apiculteur

Une fois que vous avez trouvé un lieu propice à la pratique de l’apiculture, vous devez positionner les ruches correctement. Orientez vos ruches vers le sud ou l’est, pour éviter que les vents froids du nord ne dérangent vos abeilles durant la mauvaise saison. Une exposition ensoleillée en hiver est conseillée, alors qu’en été on cherchera un peu d’ombre.

Pour satisfaire à ces deux préférences, on peut placer les ruches sous des arbres caduques, c’est-à-dire des végétaux qui perdent leur feuillage en hiver. Si ces arbres ne sont pas présents, rien ne vous interdit de les planter. Vos abeilles en profiteront d’ici quelques années.

Les abeilles ont aussi besoin d’eau. Dans la nature, les nids sont généralement installés à proximité des mares et des cours d’eau. Car chaque colonie consomme environ 100 litres d’eau pour an. Pour satisfaire ce besoin et simplifier le travail des ouvrières, placez un abreuvoir sur votre rucher. Disposez à la surface de l’eau un flotteur en liège ou une grosse pierre émergente, pour que vos abeilles ne s’y noient pas.

Acheter du matériel de qualité

L’apiculture est une activité accessible à la plupart d’entre nous. Même à ceux qui n’ont pas de jardin, puisqu’il existe partout en France des ruchers partagés entre les membres des associations apicoles.

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Par contre, il faut prévoir un minimum d’investissement. Pour débuter avec deux ou trois ruches, il faut prévoir de dépenser entre 500 et 1000 euros la première année. Puis chaque année, l’achat de consommable est à prévoir : cadres et cire, traitements contre les varroas,…

Beaucoup de néophytes souhaitent débuter avec une seule ruche. C’est un choix prudent, mais ce n’est pas suffisant. Car il faut au moins deux colonies et si possible trois, pour être en mesure d’effectuer différentes manipulations avec les cadres, créer des essaims artificiels et ainsi faire face aux possibles pertes hivernales. Par la suite, cinq à dix ruches permettent une pratique plus intéressante.

L’apiculteur débutant doit aussi éviter l’achat de matériel d’occasion. En effet, celui-ci peut être contaminé par des spores d’agents pathogènes dangereux pour les abeilles. Par exemple, des spores de bactéries responsables de la loque américaine.

Enfin, si vous comparez les prix entre matériel d’occasion et matériel neuf, vous ne trouverez souvent pas un fort écart. Ce qui est surprenant, car beaucoup de ruches d’occasion et autres matériels sont souvent vendues en bien mauvais état.

Protection de l’apiculteur

Les abeilles sont des Hyménoptères comme les bourdons, les guêpes et les frelons. Les ouvrières sont donc pourvues d’un dard. Cet aiguillon est relié à une poche à venin. La piqûre est douloureuse et peut aussi provoquer des effets importants chez les personnes allergiques. Le choc anaphylactique est le plus à craindre. Chaque année, des personnes meurent après avoir été piquées par des abeilles.

Même si vous n’êtes pas allergique, votre système immunitaire peut développer – avec le temps et les piqûres – une sensibilité aux composés toxiques présents dans le venin d’abeilles. Vous devez donc éviter de vous faire piquer. Le plus simple est de porter, dès que vous entrez dans votre rucher, une combinaison intégrale qui vous couvre des pieds à la tête. Et de compléter cet accoutrement par une paire de gants et des bottes. Ainsi protégé, il est possible de ne jamais se faire piquer ou presque.

Le port d’une combinaison intégrale et l’usage d’une paire de gants rendent la pratique plus confortable et réduisent les risques d’être piqué
Le port d’une combinaison intégrale et l’usage d’une paire de gants rendent la pratique plus confortable et réduisent les risques d’être piqué

Enfin, l’équipement de sécurité est complété par un enfumoir. Il s’agit d’un soufflet qui projette de la fumée froide vers les abeilles et les rayons de la ruche. La fumée diminue l’agressivité de la colonie, en bruyant la communication chimique entre les gardiennes. Mais aussi en poussant les ouvrières vers les stocks de miel et à s’en gorger. Ainsi pleines de miel, les abeilles sont beaucoup moins offensives.

Ruches

La ruche la plus commune en France est la ruche Dadant. Elle convient aussi bien pour l’apiculture de loisir que pour l’exploitation apicole. Il existe plusieurs modèles avec un nombre de cadres différents. Les ruches Dadant à 10 cadres sont les plus fréquentes dans les ruchers. On trouve parfois des ruches à 12 cadres, mais elles sont beaucoup plus lourdes à porter. Enfin, l’élevage des jeunes colonies se fait dans des ruchettes Dadant, avec 5 ou 6 cadres.

La vidéo suivante présente la ruche Dadant à 10 cadres et l’assemblage de ces différents éléments.

Il existe beaucoup d’autres modèles de ruche. Mais nous vous conseillons de débuter par celle que l’on retrouve le plus souvent dans votre région. En Corse, c’est la ruche Langstroth qui est la plus fréquente. En Alsace, on retrouve souvent la ruche Voirnot et la ruche alsacienne.

Les apiculteurs qui pratiquent l’apiculture naturelle s’orientent souvent vers la ruche Warré ou vers la ruche kényane. Quelques-uns font perdurer l’apiculture d’antan en gardant des ruches en osier ou des ruches troncs. Mais celles-ci ne facilitent pas les soins aux abeilles et ne sont pas conseillées aux débutants.

Enfin, les amateurs de technologies et d’apiculture peuvent associer ces deux passions en plaçant des capteurs dans leurs ruches. Ils peuvent ainsi suivre jour après jour le poids de chaque ruche, la température du couvain et son hygrométrie. Ils peuvent même compter le nombre des butineuses qui sortent et rentrent de leurs ruches. Ce domaine apicole est nommé l’apiculture de précision.

Pour en savoir davantage sur l’usage des ruches connectées, consultez l’article suivant : https://laplateformedumiel.fr/ruches-connectees-beeguard/

Colonies d’abeilles

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Pour obtenir ses premières colonies d’abeilles, le débutant peut se tourner vers un éleveur ou un apiculteur professionnel.

Le prix d’un essaim sur cadres – terme qui désigne une petite colonie vendue avec 5 à 6 rayons de cire – est de 120 à 200 euros, en fonction de la race des abeilles. En France, les races d’abeilles les plus fréquentes sont l’abeille Buckfast, l’abeille carniolienne et l’abeille noire (Apis mellifera mellifera).

L’abeille Buckfast est sélectionnée pour la douceur et sa productivité. Elle est souvent conseillée pour débuter. Par la suite, vous pourrez vous intéresser à l’abeille noire, qui est l’abeille française, malheureusement de plus en plus rare.

Les magasins spécialisés en apiculture proposent souvent de fournir à leurs clients de jeunes colonies au printemps. La demande est toujours importante, pensez à réserver le plus tôt possible, pour être certain d’obtenir des colonies.

On peut trouver à la vente des colonies d’abeilles jusqu’au début d’automne. Il s’agit généralement de colonies produites durant le printemps, vendues par des apiculteurs professionnels. Par contre, il faudra s’abstenir d’acheter des abeilles en hiver et de déplacer les colonies.

Au printemps, il est possible de récupérer plusieurs essaims et d’agrandir son cheptel
Au printemps, il est possible de récupérer plusieurs essaims et d’agrandir son cheptel

L’autre possibilité est de cueillir un essaim errant. Chaque printemps, les colonies essaiment. C’est-à-dire qu’une reine et des milliers d’ouvrières quittent leur nid pour en construire un nouveau ailleurs.

L’essaimage un processus naturel qui permet la multiplication des colonies d’abeilles. Dans nos campagnes, les essaims se font de plus en plus rares, tout comme les abeilles. Mais ils sont récupérables gratuitement. Pour avoir toutes les chances d’être contacté pour récupérer un essaim, adressez-vous aux pompiers, à la police municipale et à votre mairie.

Récupérer des essaims demande un peu de savoir faire. Mais avec une formation en apiculture, il est assez facile d’en capturer un sans aide.

Attention ! Soyez prudent et ne récupérez pas les essaims au-dessus de 2 mètres du sol. Car vous risquez une chute. Enfin, certains particuliers mal informés peuvent vous appeler après avoir découvert un nid de frelons asiatiques. Si possible, demandez une photo de l’essaim dans son environnement, avant de vous déplacer. Vous évitez beaucoup de déplacements inutiles.

Extracteur de miel

La première année, si vous commencez avec de jeunes colonies, vous n’aurez pas besoin d’équipement pour extraire le miel. Car la récolte n’est possible que sur des colonies très populeuses. Mais à partir de l’année suivante, une récolte de miel est possible.

Néanmoins, attendez-vous à des disparités sur les quantités de miel récoltées d’une année sur l’autre. En effet, les miellées ne sont pas toujours abondantes et les abeilles peuvent consommer tout le miel qu’elles ont récolté. Dans certains endroits, il est même normal de nourrir les colonies d’abeilles pour ne pas les voir dépérir. C’est le cas de quelques secteurs de la région parisienne et d’autres grandes agglomérations.

Pour extraire le miel, vous pouvez presser les rayons de cire, ou bien les placer dans une machine que l’on nomme un extracteur. Le miel y est extrait des alvéoles par la force centrifuge. Et les rayons peuvent être réutilisés par la suite.

Un extracteur est un appareil assez encombrant et que l’on n’utilise pas souvent, lorsqu’on possède quelques ruches. On peut donc hésiter à investir. D’autant plus que l’on peut utiliser le matériel d’une association ou d’un rucher école.

Les associations d’apiculteurs mettent généralement à disposition de leurs adhérents tout le matériel pour pratiquer l’extraction du miel : extracteur et maturateur. Vous n’aurez plus qu’à fournir les pots pour le conditionnement.

Pour résumer

En France, l’apiculture de loisir a séduit plusieurs milliers de personnes. Et le nombre d’apiculteurs amateurs est en constante augmentation. Les lois sont favorables à l’installation des ruches et l’on peut placer quelques colonies dans son jardin, si l’on respecte les règlements.

De plus, l’apiculture est une activité qui rapproche de la nature et qui est souvent associée à une action positive pour l’environnement. Si vous souhaitez devenir apiculteur amateur, nous vous félicitons. Vous contribuerez à la protection des abeilles mellifères.

Toutefois, ne vous lancez pas dans l’aventure sans prendre conscience de vos futures responsabilités et de l’engagement attendu. Avant de faire l’achat de ses premières ruches, il faudra vous former dans un rucher école et pourquoi pas suivre une formation théorique à distance.

Nous espérons que la lecture de cet article vous aidera pour vos projets apicoles. Si vous l’avez trouvé intéressant, n’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux ou à l’envoyer par mail à vos amis. Ils seront sans doute très contents de le lire. Nous vous souhaitons une bonne continuation.